Guide des recommandations en cas de pics de pollution

Publié le 20 janvier 2016

Préserver votre santé en réduisant votre exposition

  • limitez toute activité physique intense ou sportive
  • changer d’itinéraires pour éviter les axes routiers très fréquentés et leurs abords en période de pointe
  • pour les déplacements courts, utiliser le vélo ou la marche à un rythme modéré plutôt que la voiture dont l’habitacle est plus pollué que l’air extérieur.
  • réduisez votre exposition à d’autres irritants dont les effets risquent d’être augmentés pendant le pic de pollution (fumée de tabac, produits d’entretien et de décoration, produits phytosanitaires, etc.)
  • ne calfeutrer pas votre logement. L’aération quotidienne reste préconisée en dehors des heures de pointe

Limiter votre contribution à la pollution de l’air

Au travail

  • diminuez le nombre de vos déplacements en privilégiant la visio-conférence ou les entretiens téléphoniques pour vos réunions et reportez l’utilisation des véhicules polluants (véhicules légers, de chantier et/ou utilitaires)
  • privilégiez les transports en commun et le covoiturage grâce aux 11 aires mises à vote disposition dans l’ensemble du département
  • utilisez des moyens de transport moins polluants comme le vélo ou la marche à pied selon les trajets à effectuer
  • réduisez votre vitesse sur la route

Réduire sa vitesse en cas de pic de pollution, c’est recommandé ou même obligatoire !

Lorsque le seuil d’information et de recommandation est dépassé, il est recommandé d’abaisser temporairement la vitesse de son véhicule motorisé.

En cas d’alerte, la réduction de la vitesse devient obligatoire :

  • sur les portions d’autoroutes limitées à 130 km/h, la vitesse à respecter est alors de 110 km/h
  • sur les portions d’autoroutes, de routes nationales et départementales limitées à 110 km/h, il convient de rouler à 90 km/h (80 km/h pour les poids lourds de plus de 3.5 tonnes)

À domicile

  • privilégiez une température de 19 °C le jour, et 16 °C la nuit (température recommandée dans les logements entre le 01er octobre et le 20 mai)
  • reportez l’utilisation de groupes électrogènes à la fin de l’épisode de pollution
  • ne brûlez pas de déchets verts à l’air libre (pour rappel, c’est également interdit en temps normal)
  • vérifier que l’entretien annuel de votre installation de chauffage a été réalisé

Et les chauffages d’appoint ou d’agrément au bois et au charbon ?

Les autorités recommandent de ne pas s’en servir si le seuil d’information et de recommandation est atteint.

En cas d’alerte et s’il n’est pas utilisé en chauffage principal, les autorités interdisent tout usage d’équipement individuel de combustion du bois en foyer ouvert.

Pour les foyers fermés, l’utilisation d’un bois bien sec, non traité et non souillé garantit des niveaux d’émission moins élevés.

D’où viennent les polluants ?

Plusieurs éléments sont considérés comme des polluants de l’air, soit parce qu’ils n’existent pas naturellement dans l’air, soit parce qu’ils sont présents à de trop fortes concentrations.

Ce sont des gaz, souvent invisibles ou des particules solides ou liquides, plus ou moins fines.

La pollution de l’air peut être d’origines naturelles (érosion des sols, pollens, incendies de forêts, etc.), mais elle provient majoritairement des activités humaines (chauffages individuels et collectifs, transports, industries, agriculture, activités domestiques, etc.).