Le Arras Film Festival a 25 ans et sa 26e édition, du 7 au 16 novembre 2025, sera placée sous le signe de la jeunesse.
Un mouvement vers la jeunesse
Mouvement qui coïncide avec un rajeunissement du public constaté en 2024 et qui se traduit également par la création d’un Pass découverte, d’un tarif unique pour les 15-25 ans, par la projection de nombreux films « pour eux ». Sans oublier la présence de Jonathan Cohen, une idole des jeunes !
Cette 26e édition d’Arras Film Festival tournée vers l’humour et l’émotion
Humour, émotion qui sont au cœur du film d’ouverture de cette nouvelle édition, projeté le 7 novembre au Casino d’Arras, « avec aussi une dose de fantastique » ajoute le délégué général Eric Miot, avec « L’Âme idéale », premier long métrage d’Alice Vial avec Jonathan Cohen, Magalie Lépine Blondeau. Jonathan Cohen et Alice Vial seront présents pour acter une ouverture de festival très Ghost après avoir été en… Fanfare l’an dernier. Léa Drucker sera l’invitée d’honneur le lundi 10 novembre, l’occasion de voir ou revoir « ses » films préférés dont Dossier 137 de Dominik Moll, grand ami du festival.
L’AFF a 25 ans et Joyeux Noël en a 20
Le film de Christian Carion est sorti dans les salles le 9 novembre 2005, il a marqué les esprits, faisant près de 2 millions d’entrées. « Pendant trois jours, nous allons présenter ce film, aux scolaires notamment, en présence de son réalisateur, de son producteur et peut-être de… » chuchote Éric Miot. On soufflera les 20 bougies le 9 novembre au Régency à Saint-Pol-surTernoise, le lundi 10 à Bapaume et le 11 à Arras. « Un gros partenariat est établi avec Bapaume où chaque jour un film du festival sera projeté », souligne le délégué général. Bapaume où la construction d’un cinéma (3 salles, 420 places) est désormais une affaire très avancée, ouverture probable en 2027. Ce qui permet au passage de préciser qu’Arras aura son nouveau cinéma, au Val de Scarpe, « très attendu, en 2027 ou 2028 » par Éric Miot
Une première mondiale!
Le festival démarrera avec un Jonathan Cohen tout feu tout flamme et le flambeau arrivera pour la clôture le 16 novembre à 14 heures dans les mains de l’équipe d’un film très attendu, Les Enfants de la Résistance. « Ce sera une première mondiale » se réjouit Éric Miot. Réalisé par Christophe Barratier (Les Choristes, énorme succès en 2004), ce film, d’après la bande dessinée de Vincent Dugommier et Benoît Ers, réunit, entre autres, Lucas Hector, Nina Filbrandt, Octave Gerbi, Artus, Gérard Jugnot, Pierre Deladonchamps…
Plus de 100 films au programme
Entre L’Âme idéale et Les Enfants de la Résistance, plus de cent films rythmeront l’Arras Film Festival et pour les festivaliers, faire une sélection relève toujours du casse-tête. En attendant de dévorer le programme complet - présenté le 9 octobre au Megarama -, on peut d’ores et déjà retenir La Bonne Étoile de Pascal Elbé avec Pascal Elbé, Benoît Poelvoorde ; Le Mage du Kremlin d’Olivier Assayas avec Jude Law, Alicia Vikander ; Dites-lui que je l’aime de Romane Bohringer ; Animal Totem de Benoît Delépine avec Samir Guesmi, Olivier Rabourdin; Les Filles du ciel de Bérangère McNeese…
Le jeudi 13 novembre, le festival accueillera Yann Arthus-Bertrand venu présenter son nouveau documentaire, France, une histoire d’amour coréalisé avec Michael Pitiot. Le photographe écologiste a arpenté les routes de France à la rencontre de ses concitoyens.
Le cinéma des jeunes
Et le « mouvement vers la jeunesse » donnera « de bons films d’animation, pour les petits et pour les grands aussi », dit Éric Miot. Il cite Olivia; L’Odyssée de Céleste ; La Fabrique des monstres ; Heidi et le lynx des montagnes… Dans le cadre de Collège au cinéma, un dispositif du Département du Pas-de-Calais, des collégiens découvriront le 13 novembre, le film du réalisateur macédonien Georgi M. Unkovski, Le Garçon qui faisait danser les collines.
Gageons enfin que la rétrospective consacrée à l’histoire de la monarchie austro-hongroise attirera de nombreux cinéphiles, pressés de revoir Mayerling, de Litvak, Senso de Visconti, La Ronde de Max Ophüls… Des films qui ont plus de 25 ans, mais qui n’ont pas vieilli
Un article à retrouver en intégralité dans L’Écho 62 d'octobre en page 19