Le vendredi 10 octobre une cinquantaine de professionnels de la jeunesse issus des fédérations d’éducation populaire, des points information jeunesse (PIJ) et des services de la collectivité se sont réunis à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.
« Mettre des mots sur les maux »
Comme l’a rappelé en ouverture de la journée Maryse Cauwet, Vice-présidente en charge de la santé, la santé mentale est devenue un véritable sujet de préoccupation, pour le grand public autant que pour les professionnels de la jeunesse : « Cette journée s’inscrit dans le cadre de la délibération Objectif Jeunesses 62 qui recense les actions portées par le Département et identifie plusieurs enjeux de société, parmi lesquels figure la santé mentale. On constate en effet une augmentation des prises en charges individuelles, les jeunes osent de plus en plus parler de leur santé mentale et se pose aussi régulièrement la question du manque de solutions adaptées. […] Il s’agit donc d’un sujet de travail important et pour lequel nous avons besoin de l’expérience des professionnels ici présents pour pouvoir avancer. »
Des propos confirmés par Emmanuelle Cardon, chargée de mission animation des partenariats à la mission jeunesse et citoyenneté du Département : « En tant que professionnels de la jeunesse, nous avons tous une sensibilité à la question de la santé ou du bien-être des jeunes, mais ne sommes pas nécessairement spécialistes des questions liées à la santé mentale : comment repérer un mal-être ? Quelles sont les structures vers qui se tourner ? Quels sont les outils à notre disposition ? Avec nos partenaires, Il nous semblait important de nous former, d’autant plus que si nous travaillons pour les jeunes, nous travaillons aussi avec eux, notamment en accueillant des jeunes en service civique qui peuvent être directement concernés par ces questions. »
Savoir vers qui se tourner
Après une première demi-journée consacrée à définir les grands enjeux, termes et concepts nécessaires pour aborder l’ensemble des réalités et des problématiques englobées par l’expression « santé mentale », l’après-midi à quant à lui permis d’aborder sur la base d’exemples concrets de présenter certains acteurs incontournables mais qui ne sont pas toujours bien identifiés par les professionnels exerçant en dehors des champs de la santé ou de l’action sociale à l’image des Maisons des Ados, des GPDS (Groupes de prévention du décrochage scolaire), des PAEJ (Points accueil et écoute jeunes), des CMP (Centres médico-psychologiques), des services spécialisés dans la prise en charge des personnes souffrant d’un TCA (Troubles des conduites alimentaires) ou encore du 3114, le numéro national de prévention du suicide joignable 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
Pour agir de manière efficace, il est important d’être formés, de savoir de quoi on parle, de mettre « des mots sur les maux. » Cette journée s’articule dans le cadre du travail mené par le groupe expert jeunesse, qui réunit services du Département et fédérations d’éducation populaire, et préfigure l’organisation d’un temps fort consacré à la santé mentale des jeunes en 2026, sur le modèle de ceux qui ont déjà eu lieu autour des questions d’environnement, de handicap ou de logement.
Ce type de journée permet de se réinterroger : de savoir ce que fait le Département, ce qu’il pourrait mieux faire, mais également de savoir interpeller les parties prenantes, si nécessaire, pour pouvoir tous être au même niveau d’information et au final apporter des réponses véritablement adaptées aux besoins de jeunes qui nous sollicitent de plus en plus sur ces questions de santé mentale.
Pour agir de manière efficace, il est important d’être formés, de savoir de quoi on parle, de mettre « des mots sur les maux. » Cette journée s’articule dans le cadre du travail mené par le groupe expert jeunesse, qui réunit services du Département et fédérations d’éducation populaire, et préfigure l’organisation d’un temps fort consacré à la santé mentale des jeunes en 2026, sur le modèle de ceux qui ont déjà eu lieu autour des questions d’environnement, de handicap ou de logement.
Ce type de journée permet de se réinterroger : de savoir ce que fait le Département, ce qu’il pourrait mieux faire, mais également de savoir interpeller les parties prenantes, si nécessaire, pour pouvoir tous être au même niveau d’information et au final apporter des réponses véritablement adaptées aux besoins de jeunes qui nous sollicitent de plus en plus sur ces questions de santé mentale.